groupe depeche mode des année 80 a nos jours

fans de depeche mode

posté le 09-02-2009 à 16:10:44

 

 

 

 

 

Songs Of Faith And Devotion live. 01 - I Feel You. 02 - Walking In My Shoes. 03 - Condemnation. 04 - Mercy In You. 05 - Judas. 06 - In Your Room. 07 - Get Right With You. 08 - Rush. 09 - One Caress. 10 - Higher Love.

 

 

Encore une preuve que ça n'allait pas bien chez Depeche Mode en 1993: la sortie de cet album reprenant exactement les mêmes chansons, et dans le même ordre, que Songs Of Faith And Devotion mais en live. Quelle idée stupide et surtout, quel intérêt? D'autant plus que la plupart de ces titres ne brillaient pas spécialement sur scène comparés aux classiques comme World In My Eyes ou Enjoy The Silence, la réaction du public le confirme dès le début des intros. Un coup de marketing dont Depeche Mode ne nous avait pas habitué et qui fit mal aussi bien au porte-monnaie qu'au cœur, surtout à la vue du résultat. Le plus zarbi fut de voir Higher Love en fin d'album alors qu'il avait été refait pour ouvrir chaque concert...
Un disque aussi foireux que la tournée, grandiloquent et creux. Les Mode étaient devenus des sortes de Rolling Stones sur la route; des tonnes de camions, de matériel, de suceurs accrochés à leurs baskets... Trop d'argent. No way!
Album braillard, bruyant, commercial, risible grâce à la baudruche Gahan, et même pas voulu par Gore en plus. Une énorme tâche gluante et nauséabonde sur un chemin presque immaculé qu'est là carrière de Depeche Mode. A oublier très vite.

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 16:07:53

 

 


 

 

 

 

 

Songs Of Faith And Devotion. 01 - I Feel You. 02 - Walking In My Shoes. 03 - Condemnation. 04 - Mercy In You. 05 - Judas. 06 - In Your Room. 07 - Get Right With You. 08 - Rush. 09 - One Caress. 10 - Higher Love.

Et non! Vous ne lirez pas uniquement des critiques dithyrambiques ici. Fan de Depeche Mode peut-être mais encore objectif. Songs Of Faith And Devotion est une merde! Je me revois en train de l’écouter le jour même de sa sortie et en essayant de me convaincre que c'était génial. Pauvre fan transi que j'étais... Au fond de moi-même, une petite voix très désagréable (la voix de la raison?) me disait tout le contraire. Etait-ce donc possible que Depeche Mode puisse se planter et rater totalement un album? OUI!
Violator s'essayait avec succès au techno-rock. La guitare était présente mais fondue dans le canevas. Songs Of Faith And Devotion la laisse dominer et en rajoute des tonnes. Du mauvais grunge en version électro. D'autant plus qu'on est loin des méthodes d'enregistrement en live, Songs Of Faith And Devotion pue l'ordinateur et le sample à tout va.
Et s'il n'y avait que ça! Avec une pression de plus en plus forte sur le groupe due au très bon score de Violator dans le monde entier (leur meilleure vente encore à ce jour), l'appât du gain, un chanteur complètement accro au Skip et se tapant des trips extrêmes de rebelle de quatre sous, le résultat ne pouvait être que totalement creux et naze. Gore n'est pas très en forme en plus. Alors que Gahan sniffe des barils de lessive entiers et s'injecte le cadeau Bonux, Gore picole comme un trou et s'envoie en l'air à coup d'ecstasy... Fletch et Wilder font un peu tout ça en même temps mais à des doses plus homéopathiques quand même. Mick Jagger, revenu de toutes les défonces et autres excès en tout genre depuis plus de quarante ans, avait dit une fois à propos de son propre cas: "Entre se droguer et travailler, il faut un moment choisir!" Bien qu'il ne soit plus qu'un croulant lippu grotesque et avide d'argent, il a raison le père Mick. Depeche Mode avait choisi en cette année 93! Lessive power!!
I Feel You n’est que la suite de Personal Jesus, c’est quasiment le même riff de guitare mais en plus bruyant. Et qu’est-ce que c’est que ce Condemnation?? On sait que Martin raffole du gospel. De son propre aveux, lorsqu'il est bourré, il en chante devant ses amis. Il nous en avait déjà glissé un bout dans Black Celebration avec Sometimes. C'était court, amusant et ça ne mangeait pas de pain. Mais de là à sortir ça en single, non! On sature très vite des beuglements de Gahan et des chœurs blackos derrière. Une chanson qui aurait parfaitement convenu pour une face B, une sorte de récréation pour se faire plaisir, comme le fut Route 66 pour le single Behind The Wheel, mais qui n’a rien à faire en single. C'est bien la seule chanson des Mode que je ne peux écouter jusqu'au bout.
On retrouve quand même quelques bonnes choses dans ce pauvre album, avec ce son typique du groupe, comme l'excellent Walking In My Shoes, dont l'intro en live dégage indubitablement quelque chose de fort, Higher Love ou One Caress et son orchestre symphonique, mais le reste...
Songs Of Faith And Devotion, associé au concert donné à Bercy le 29 juin 1993, avec un public de fanatiques que je n'imaginais même pas, eut tout de même le mérite de me mettre un énoooorme coup de pied au cul et me faire sortir de mon fanatisme "modien" entamé dès 1984. 10 ans plus tard, Martin avouera que cet album était probablement une erreur de sa part. Faute avouée est-elle à demi pardonnée?

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 16:04:23

Album depeche mode

 

 

 

 

 

Violator. 01 - World In My Eyes. 02 - Sweetest Perfection. 03 - Personal Jesus. 04 - Halo. 05 - Waiting For The Night. 06 - Enjoy The Silence. 07 - Policy Of Truth. 08 - Blue Dress. 09 - Clean.

Ah Violator... Je me rappellerai toujours du sondage organisé par le magazine Best de 1990 demandant à leurs journalistes, puis aux lecteurs par référendum interposé, les meilleurs moments musicaux de cette année là. La rédaction du magazine ne fit que dans la branchouille, avec des trucs presque inconnus et très tendance (le rap commençait hélas! à déferler...) sans oublier les "nouveaux Beatles" de cette année là style Soup Dragons ou Stone Roses... Pas un seul ne parla de Depeche Mode, sauf un qui mit Enjoy The Silence dans sa liste de single.
Le mois suivant, les lecteurs donnèrent leur verdict et plébiscitèrent
Depeche Mode comme le meilleur groupe de l'année mais également avec le meilleur single et le meilleur album. La claque! Cela prouve une nouvelle fois le décalage qu'il y a entre les journaleux et le public...
Comment ignorer Violator? Même des anti-Depeche Mode primaires furent séduits par cet album mêlant très habilement des mélodies à la guitare avec l'électronique. Il était clair qu'après Music For The Masses, il fallait passer à autre chose de peur de s'auto-parodier. Martin Gore le dira au moment de la sortie de Violator: "Avec Music For The Masses, nous étions arrivés au bout d'une formule que nous avions mis plusieurs années à développer!" Le premier single à en être tiré, Personal Jesus, en août 89, avait surpris les fans mais pas effarouché. Cette espèce de chanson évoquant de suite le far west (le clip de Corbjin a dû se faire tout seul tant cela était évident), héritière des musiques d'Ennio Morricone pour les légendaires westerns spaghettis de Sergio Leone, et aux paroles on ne peut plus ambiguës, était tout sauf mauvaise. Enjoy The Silence, sorti au début 90, me fascina littéralement (et me fascine encore...), je retrouvais la même passion que j'avais éprouvé avec Never Let Me Down Again en 87. Policy Of Truth m'en remis une couche. Gore retrouve le sens de la mélodie et de l'émotion avec Waiting For The Night qui aurait pu figurer dans Black Celebration. Avec Blue Dress, sa fringale sexuelle reprend le dessus. On ne se refait pas...
Neuf chansons, pas plus mais quelle baffe! Probablement le meilleur album du groupe.

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 16:02:52

Album depeche mode

 

 

 

 

101. (disque 1) 01 - Pimpf. 02 - Behind The Wheel. 03 - Strangelove. 04 - Sacred. 05 - Something To Do. 06 - Blasphemous Rumours. 07 - Stripped. 08 - Somebody. 09 - The Things You Said. (disque 2) 01 - Black Celebration. 02 - Shake The Disease. 03 - Nothing. 04 - Pleasure Little Treasure. 05 - People Are People. 06 - A Question Of Time. 07 - Never Let Me Down Again. 08 - A Question Of Lust. 09 - Master And Servant. 10 - Just Can't Get Enough. 11 - Everything Counts.

 

 

Beaucoup de fans avaient gueulé sur le fait que la tournée précédente, Black Celebration Tour, n'ait pas été filmé ou même enregistrée. Depeche Mode s'en est souvenu et pour celle-ci, ils mirent de gros moyens. Donc, concert enregistré en vu d'un disque live, le premier du groupe, mais aussi un film complet retraçant le dernier concert de leur tournée, au Rose Bowl de Passadena, équivalent du Stade De France. Qui aurait cru ça au début des années 80 en les voyant se dandiner en futal cuir derrière des claviers cheap?
Autant le disque se révèle plutôt bon, même si ce n'est qu'une compilation de tubes avec du public en fond sonore, autant la vidéo, filmée par D.A. Pennebaker, vieux machin célèbre pour avoir filmé le festival de Monterrey et le Don't Look Back de Dylan dans les années 60, est totalement insipide et néglige le concert pour ne s'arrêter que sur le portrait de fans débiles. Ça donne une bonne image pour les autres... A voir tout de même pour deux choses: la première, c'est le courage des Mode de nous avoir montré le côté commercial de leur business avec les cartons remplis à rabord de dollars rien qu'avec la vente de goodies à chaque concert. Dans un monde où, dès que quelqu'un gagne trop bien sa vie, il refuse de parler d'argent voire même, joue les pauvres, Depeche Mode n'a pas coupé ces scènes. C'est pas Bono de U2 qui aurait fait ça, préférant nettement jouer les donneurs de leçons sur ce si honteux capitalisme qui fait crever les petits enfants de faim mais qui le nourrit si grassement.
La seconde chose, plus légère mais tout aussi hallucinante, c'est cette scène surréaliste lorsque Gahan, en slip noir dans sa loge, se posant des questions sur lui-même et se demande très sérieusement s'il n'était pas plus heureux lorsqu'il était magasinier dans un supermarché pour un salaire de misère que l'actuel chanteur multimilliardaire d'un groupe adulé dans le monde entier... Arrête Dave, tu vas nous faire chialer!...
101 termine la décennie 80's des Mode dans une sorte de bilan rétrospectif. Tous les hits de ces années magiques sont là, même Just Can't Get Enough, ultime séquelle d'une époque révolue et tube phare toujours tenace du groupe bien que non signé par Martin Gore et déclenchant encore des cris hystériques parmi les fans dès les premières notes. Vince Clarke devait se marrer.
101 eut tout de même le mérite de mettre une bonne claque aux mauvaises langues journalistiques qui qualifiaient les Depeche Mode depuis leurs débuts comme des minets et que leurs machines faisaient tout à leur place. On voit les connaisseurs... Les années 80 auront vu un lynchage total sur les musiciens électroniques de la part de journalistes ne croyant qu'au sempiternel quatuor "chanteur, guitare, basse, batterie". C'est tellement plus simple ensuite pour eux d'écrire: "Nous avons trouvé les nouveaux Beatles!" Avec l'électronique, ils ne savaient pas d'où venait la batterie et ne voyait aucune guitare, ils étaient déboussolés et ne comprenaient rien à ce qui se passait. Le phénomène house fera retourner un nombre incalculable de vestes Cardin l'année suivante...

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 16:00:22

Album depeche mode

 

 

 

 

 

 Music For The Masses. 01 - Never Let Me Down Again. 02 - The Things You Said. 03 - Strangelove. 04 - Sacred. 05 - Little 15. 06 - Behind The Wheel. 07 - I Want You Now. 08 - To Have And To Hold. 09 - Nothing. 10 - Pimpf. 11 - Agent Orange. 12 - Never Let Me Down Again (aggro mix). 13 - To Have And To Hold (spanish taster). 14 - Pleasure Little Treasure.

 

Quand je pense à Music For The Masses, je pense à l’hiver 87. Il faisait froid, il neigeait, c'était moche dehors et ça allait parfaitement avec cet album divin. Il faut une ambiance pour certains disques. Celui-ci, impossible de l'écouter par une belle journée d'été avec les papillons et autres conneries d'oiseaux chantant. Dépressifs chroniques, jetez-vous dessus car Music For The Masses vous poussera à franchir le pas du suicide et ainsi débarrasser le monde et votre entourage de vos lamentations insupportables et contribuera à renflouer le trou de la Secu par l'arrêt des remboursements de vos multiples  d'anti-dépresseurs...
Quasiment tout est parfait dans ce disque. Never Let Me Down Again, probablement leur titre le plus puissant, ouvre le disque et s'enchaîne avec le suicidant The Things You Said aux paroles désespérées. Dix minutes de bonheur noir rien qu'avec les deux premiers titres. Behind The Wheel se montre un peu faible musicalement parlant en misant tout sur la rythmique et Strangelove facile, dans la même veine que A Question Of Time du précédent album.
Le clip de Never Let Me Down Again me marqua au fer rouge. Je priais presque chaque soir devant le Top 50 pour le voir, même amputé de plus de la moitié comme d'habitude avec ce genre d'émission, mais Marc "salut les p'tits clous" Toesca, préférait largement se masturber en passant ses chouchous et comme il détestait les Mode... Connard!
Album grandiose, puissant, noir et extrêmement mélodique, Music For The Masses (titre à prendre au 2e degré car, comme disait Martin Gore: "Qui appellerait sérieusement un album comme ça, à part George Michael?!") est l'un des piliers de l'œuvre du groupe. De par son intro, To Have And To Hold évoque immanquablement l'accident de Tchernobyl et l'horreur qui s'en suivit. Little 15 vous envoie directement au Père Lachaise. Pimpf, mot allemand signifiant un gosse des jeunesses hitlériennes, confirme vaguement que Gore a une fascination malsaine pour cette époque noire.
Comme pour Black Celebration, le Cd de Music For The Masses contient un peu de remplissage, avec quelques titres en plus, des faces B ou des remix. Agent Orange, instrumental martial, Never Let Me Down Again (Aggro Mix) avec ses lames de fond de synthés vous déferlant sur la tête dès le début. To Have And To Hold (spanish taster) par contre se révèle une excellente surprise, larguant le côté catastrophe pour une sorte de flamenco glacé. Pleasure Little Pleasure est un bon moyen pour Gore de se faire plaisir avec du faux rock en version électronique, tout comme il le fit avec le techno-bouseux Flexible en 1985 et comme il le fera encore avec Route 66 en face B de Behind The Wheel. Pas un bon trip tout ça. A noter que la K7 audio contenait également ces titres mais pas la version vinyle. J'ai eu pour commencer le vinyle de l'album en 87, puis la K7 audio en 90 (mon disque était mort) et enfin, le Cd en 92. Depeche Mode a bien mangé avec moi...

 


 
 
 

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