groupe depeche mode des année 80 a nos jours

fans de depeche mode

posté le 09-02-2009 à 15:54:57

Album depeche mode

 

 

 

The Singles 81-85. 01 - Dreaming Of Me. 02 - New Life. 03 - Just Can't Get Enough. 04 - See You. 05 - The Meaning Of Love. 06 - Leave In Silence. 07 - Get The Balance Right. 08 - Everything Counts. 09 - Love In Itself. 10 - People Are People. 11 - Master And Servant. 12 - Blasphemous Rumours. 13 - Somebody. 14 - Shake The Disease. 15 - It's Called A Heart. 16 - Photographic (Some Bizarre version). 17 - Just Can't Get Enough (schizo mix).

 

Première compilation du groupe, sortie en plein succès et à vertu éducative, histoire de faire découvrir aux nouveaux fans les premiers morceaux du groupe et de se faire accessoirement encore plus de blé. Son achat demeure tout de même indispensable pour les quatre singles jamais sortis en album, à savoir leur tout premier, Dreaming Of Me, puis Get The Balance Right (chanson commandée et détestée par Martin), It’s Called A Heart (merde commerciale pour tout le groupe mais que je ne peux oublier…) et l’incroyable Shake The Disease qui me transporta durant tout l'été 85. Une nouvelle version de cette compilation, sortie en 1998, ajoute deux titres sans grand intérêt: Photographic (Some Bizarre version) et Just Can't Get Enough (schizo mix).
A noter qu'une version américaine de cette compilation, baptisée Catching Up With Depeche Mode, est facilement trouvable par chez nous mais lèse le consommateur sur les chansons avec la disparition de Get The Balance Right et The Meaning Of Love et prétend compenser ça avec les faces B fadasses de Shake The Disease et It's Called A Heart (respectivement Flexible ou Fly On The Windscreen). A éviter.

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 15:51:27

Album depeche mode

 

 

 

 

 

Some Great Reward. 01 - Something To Do. 02 - Lie To Me. 03 - People Are People. 04 - It Doesn't Matter. 05 - Stories Of Old. 06 - Somebody. 07 - Master And Servant. 08 - If You Want. 09 - Blasphemous Rumours.

 

Les journalistes Anglais disaient que Depeche Mode était mort. 1984 sera l’année de la résurrection du groupe et de l'explosion à l'échelle mondiale après deux années de traversée du désert et de travail acharné. Les singles People Are People et Master And Servant deviendront des tubes incontournables de ces années 80. C'est également à cette période que le groupe se révèlera en France et à ma modeste personne. Enorme claque pour moi, aussi puissante que leur son de caisse claire. J'avais trouvé LA musique qui me convenait. N'ayant pas de sous pour me payer leur disque, je me contentais de la radio et de K7 enregistrées alternant bouts de chansons, commentaires stupides d'animateurs et publicités ringardes.
Construction Time Again était un album de découverte du sampler, une sorte d'échauffement, de prise en main. Some Great Reward, qui devait s'appeler à la base "Perversions" mais finalement refusé car jugé trop hard, utilise et maîtrise ce sampler désormais. Depeche Mode largue le côté m'as-tu-vu et se sert désormais de cette technique sonore essentiellement pour la rythmique pour mieux nous matraquer. Attention, le groupe n'a rien inventé. Les bruits de marteaux sur des enclumes, et qui marqueront une génération entière, ne sont en fait que des resucées de ce que faisait Kraftwerk en 1977 dans l'album Trans-Europe Express avec le titre Metal On Metal. Mais ça marche.
Le style d’écriture de Martin s’affine. Son cynisme et son regard sur le monde s’aiguise de plus en plus. De par ses paroles grinçantes, Blasphemous Rumours, pourtant pas une chanson facile à sortir en single mais profitant de l'effet locomotive des précédents People Are People et Master And Servant, créera un mini scandale en Angleterre et aux USA, pays bigots et hypocrites par excellence. Toujours à propos de Gore, son look change. On le voit maquillé comme une gonzesse et arborant mini jupes en cuir, soutifs en dentelle noire, paires de menottes accrochées à la taille... Un genre gay et sado & maso sulfureux qui fit la grande joie des photographes pour magazines de jeunes, mais qui rendait fou les autres membres du groupe, pensant surtout à la mauvaise publicité que cela leur créerait...
20 ans après, l’album agace quelque peu et sent trop le commercial malgré ses idées pertinentes pour l’époques. Plutôt que les hits archi rabattus, on préfèrera réécouter dedans Lie To Me par exemple, parfaite chanson qui laisse augurer des futurs albums du groupe (Black Celebration et Music For The Masses) et du style personnel de Martin Gore encore actif maintenant.

 


Commentaires

 

1. Nuit-feline  le 09-02-2009 à 14:54:09  (site)

Coucou ! Bienvenue parmi nous chez Vef ^^
J'adore Dépèche Mode et dire que je craquais bien sur sur le leader du groupe 'Dave Gahan"♥
Bonne journée à toi ! Bisous

 
 
 
posté le 09-02-2009 à 15:45:25

Album depeche mode

 

 

 

 

Construction Time Again. 01 - Love In Itself. 02 - More Than A Party. 03 - Pipeline. 04 - Everything Counts. 05 - Two Minute Warning. 06 - Shame. 07 - The Landscape Is Changing. 08 - Told You So. 09 - And Then. 10 - Everything Counts (reprise).

 

 

A Broken Frame n’a pas marché lourd et son style boiteux d’ado dépressif s’est fait éreinté par les journaleux en Angleterre même si les concerts affichent toujours complets. Le fait que le trio soit redevenu quatuor, par l’introduction d’Alan Wilder, recruté par une petite annonce mi 82, ne fait même pas sourciller les journalistes. Pour eux, en cette année 1983, Depeche Mode est un groupe mort et un reflet du passé, ce passé qu’ils portaient aux nues auparavant et qu’ils s’échinent à détruire désormais comme s’ils en avaient honte.
Soyons honnête! Martin Gore a beau s’affirmer en tant que compositeur prolifique, jamais il n’aurait pu sauver Depeche Mode du naufrage sans Alan. Musicien confirmé, ex membre des Hitmen, et bête de studio, il poussera le groupe, avec le producteur Daniel Miller, à s'investir dans le travail en studio, en particulier avec les premiers samplers de l'époque, les fameux Fairlight et autres Synclavier. Construction Time Again sera l’aboutissement de cette modernité acquise tout récemment. Même si l’album se montre parfois trop riches de ces sonorités samplées, comme si Depeche Mode, tels de vrais gosses tout contents de frimer leur copains, avaient voulu nous montrer à tout prix les possibilités de leurs nouveaux jouets, Construction Time Again est l’album du virage. On largue les ritournelles ridicules pour quelque chose de dur et d’industriel. Les Allemands, qui ne se sont jamais vraiment remis de Kraftwerk et ne se sentent plus pisser dès qu'ils entendent un bruit de tôle, feront un triomphe à cet album sidérurgique alors qu’en France et en Angleterre, il sera descendu par la critique. Qu'attendre de journalistes en pleine crise de nostalgie sur leurs années 60 de toute façon?
Les dernières séquelles de leur pop pour puceaux se retrouve dans Love In Itself mais le reste est très mature. More Than A Party file à 100 à l'heure, Pipeline ose le morceau expérimental, métallique au possible et anti pop. Martin continue ses allusions politiques, résultat de la découverte du monde en tournée et qu'il y a toujours plus malheureux que soi. Alan signe deux chansons, The Landscape Is Changing, complainte écolo assez risible sur le plan des paroles, et Two Minute Warning. Enfin, Everything Counts, qui fermera de nombreux concerts des Mode par la suite, sonne sur le plan du fond comme le digne successeur de Money des Pink Floyd 10 ans après. Le spectre du retour à la vie civile s'éloigne, Depeche Mode respire, même si ce sont pour l'instant des vapeurs de métal en fusion. Le meilleur est à venir.
Notons pour finir le léger lien entre la pochette de A Broken Frame avec la paysanne russe à la faucille et celle de Construction Time Again avec son ouvrier au marteau...

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 15:42:47

Album depeche mode

 

 

 

 

 

A Broken Frame. 01 - Leave In Silence. 02 - My Secret Garden. 03 - Monument. 04 - Nothing To Fear. 05 - See You. 06 - Satellite. 07 - The Meaning Of Love. 08 - A Photograph Of You. 09 - 09 - Shouldn't Have Done That. 10 - The Sun And The Rainfall.

 

Le titre met dans l’ambiance et semble autobiographique. Le départ de Vince Clarke fin 81, compositeur génial et tête pensante du groupe, sonne le glas pour Depeche Mode. Le quatuor devient trio et, passés les feux de la gloire de l’année précédente, il faut penser à survivre en ce début 82. Martin prend la place de compositeur. Enorme pression sur ses épaules maigrichonnes. Personne n’aurait misé un penny sur lui à cette période. Il était juste bon à amener une chanson comme-ci comme-ça, pour une face B à la rigueur et quelques mélodies secondaires de plus pour Vince. Mais se transformer en juke box à hits, non, vraiment, personne ne l’en aurait cru capable et lui le premier. D’autant plus que remplacer Clarke à ce niveau tenait presque de la prétention car, de son côté, il aligne les N°1 dans les hits-parade avec Yazoo et des titres imparables.
Martin s’y met pourtant, il fouille dans ses tiroirs et en retire ses premières chansons écrites pendant son adolescence, les remet d’actualité, en écrit de nouvelles, glisse quelques messages pseudo politiques assez naïfs dedans et à tendance socialistes voire même communistes (déjà la pochette…).
Le concept de Speak & Spell est largué avec ses fanfreluches et ses paillettes dansantes. Le pessimisme est désormais de rigueur et malgré des chansons s’essayant (mal) à la gaieté (A Photograph Of You, The Meaning Of Love), le ton est morose. C'est totalement anti-commercial au possible. Il fallait avoir des couilles pour sortir un titre aussi monocorde que Leave In Silence en single quand même.
Martin Gore démolira des années plus tard cet album en disant que c’était n’importe quoi et qu'il fût accouché dans la douleur, passant plus de 15h d'affilées par jour en studio à composer, à se presser le citron pour en extraire quelques rares gouttes. N’empêche que My Secret Garden, The Sun And The Rainfall, ou même l'instrumental Oberkorn (it's a small town) servant de face B au single The Meaning Of Love et injustement méprisé, avaient bien plus de gueule que Condemnation ou Dream On!
Album sombre, angoissé à juste titre, se cherchant, parfois salement bancal, mais totalement sincère.

Ma sélection : My Secret Garden, See You, The Sun And The Rainfall.

 


 
 
posté le 09-02-2009 à 15:38:33

Le tout premier album de Depeche Mode s

Speak & Spell. 01 - New Life. 02 - I Someti

mes Wish I Was Dead. 03 - Puppets. 04 - Boys Say Go! 05 - Nodisco. 06 - What's Your Name? 07 - Photographic. 08 - Tora! Tora! Tora! 09 - Big Muff. 10 - Any Second Now. 11 - Just Can't Get Enough.

 

Le tout premier album de Depeche Mode s

orti en 1981. 25 ans après, ce disque ne peut que faire rire par le son qu’il dégage. Tout y est cheap et bricolé à la va-vite. Boîtes à rythmes basiques, synthés épurés aux sons clairs, presque enfantins, pas de trouvailles sonores. C'est robotique et primaire à l'image du jouet portant le même nom que cette album, la fameuse Dictée Magique. Pourtant, on sent là une énergie créatrice réelle que certains des derniers albums de Depeche Mode ne possèdent pas.
Enregistré en trois semaines, alors que la plupart des membres du groupe bossaient encore à côté, avec des titres déjà rodés et maîtrisés grâce à la scène, Speak & Spell n'est rien d'autre que l'aboutissement du rê

ve de quatre copains d'école : ils font leur premier disque, n'ont rien à perdre et ont encore tout à prouver. La motivation est donc bien présente, sans parler de l’excitation d’évoluer dans un environnement pro avec des machines qu’ils n’auraient jamais pu se payer avant.
Vince Clarke signe tous les titres de l’album, sauf Big Muff et Tora! Tora! Tora! écrits par Martin Gore. Avec Boys Say Go! ou Nodisco, Clarke commence d'ailleurs à roder son propre style qui servira à Yazoo en 1982 avec le succès que l'on sait. Photographic revient dans une version plus sombre et moins déglinguée que celle de l'album-compilation Some Bizarre qui donna sa première chance à Depeche Mode l'année précédente.
Album sautillant, alternant la glacial e

t le brûlant, truffé de mélodies à trois notes mais entêtantes au possible (I Sometimes Wish I Was Dead ou même tout simplement le tube Just Can't Get Enough), Speak & Spell n’en reste pas moins un témoignage de ces groupes new wave éphémères du tout début des années 80 avec leurs looks ridicules, leur insouciance, leurs traces d'acné encore vivaces et leurs synthés à piles, mais croyant dur comme fer qu’ils seraient demain les maîtres du monde.

M

 


Commentaires

 

1. caverne-aux-gifs  le 09-02-2009 à 14:46:04  (site)

Je vous souhaite la bienvenue sur vefblog
Excusez moi du dérrangement
si vous désirez des gifs ,fond écran ou autre
alors venez vite dans ma caverne
et servez vous mes amis
amitié gégé

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mon 2 eme blog

http://rien-que-du-rire.vefblog.net/

 
 
 
 

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